JOHNNY WINTER: Step Back (2014)

01. Unchain My Heart – Johnny Winter (3:15)
02. Can’t Hold Out (Talk To Me Baby) – Johnny Winter with Ben Harper (4:08)
03. Don’t Want No Woman – Johnny Winter with Eric Clapton (3:05)
04. Killing Floor – Johnny Winter with Paul Nelson (4:28)
05. Who Do You Love – Johnny Winter (2:51)
06. Okie Dokie Stomp – Johnny Winter with Brian Setzer (2:57)
07. Where Can You Be – Johnny Winter with Billy Gibbons (3:57)
08. Sweet Sixteen – Johnny Winter with Joe Bonamassa (7:57)
09. Death Letter – Johnny Winter (3:39)
10. My Babe – Johnny Winter with Jason Ricci (4:25)
11. Long Tall Sally – Johnny Winter with Leslie West (2:52)
12. Mojo Hand – Johnny Winter with Joe Perry (3:49)
13.
Blue Monday – Johnny Winter with Dr. John (3:01)

Step Back est donc le dernier enregistrement réalisé par Johnny Winter avant son décès le 16 juillet 2014 quelques jours après son dernier concert au festival de blues de Cahors.

C’est un CD avec des invités, très à la mode en ce moment avec par ordre d’apparition au manche, Ben Harper, Eric Clapton, Paul Nelson, Brian Setzer, Billy Gibbons, Leslie West, Joe Perry plus Jason Ricci à l’harmonica et Dr John aux claviers.

Le problème est que tout ce beau monde a vraisemblablement enregistré son intervention à distance, alors Clapton fait du Clapton, Gibbons fait du ZZ Top, Leslie West du Moutain etc…le tout assez discrètement comme si les invités se préparaient à un disque hommage avant l’heure.

Bonamassa, le caméléon de la guitare, lui fait du Winter, et ce morceau (« Sweet Sixteen ») est peut-être le plus réussi des duos de guitaristes.

Mais « Unchain My Heart » en ouverture et « Death Letter » les deux titres où Johnny n’a pas d’invités ont beaucoup plus de feeling.

Album de reprises avec invités pour le point officiel final (les albums vont pulluler bientôt) assez sympathique mais qui n’apporte rien de nouveau sauf d’entendre d’autres guitaristes reprendre des titres archiconnus.

Si on veut se souvenir de l’albinos, il serait plus utile de dépenser ses euros pour acheter le Live Bootleg Series Vol 10 par exemple où la guitare incandescente rugit le blues !

A noter la voix de Johnny complètement différente du live : autant en concert il souffre pour chanter avec un filet de voix, autant ici c’est excellent, merci les ingénieurs du son.

Michel Bertelle